Réflexe de Moro (réflexe de sursaut)
Réflexe de succion
Réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC)
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Ces réflexes sont censés être inhibés ou intégrés par le système nerveux central dans les 6 à 36 premiers mois de vie, pour laisser place à des mouvements volontaires et contrôlés.
3. Que signifie "non intégré/retenus"?
Un réflexe non intégré signifie qu’il persiste au-delà de l’âge normal, ce qui peut perturber le développement moteur, émotionnel ou cognitif. Cela reflète un immaturité neurologique, notamment au niveau du tronc cérébral.
Voici quelques exemples concrets :
RTAC non intégré : empêche une bonne coordination œil-main ; difficulté à lire ou à écrire, car la tête tourne dès qu’un bras bouge.
Réflexe de Moro persistant : hypersensibilité sensorielle, anxiété, difficulté à gérer le stress.
Difficultés d’attention, de concentration, hyperactivité
Fatigabilité accrue (l’enfant doit "lutter" pour contrôler son corps)
Réactions de peur exagérées
Irritabilité, difficulté à gérer les transitions
Mauvaise posture assise, instabilité corporelle
Retards dans la motricité fine et globale
"Les réflexes primitifs/néonataux sont comme des 'programmes de démarrage' du cerveau. Ils aident le bébé à survivre et à se développer. Mais une fois qu’on n’en a plus besoin, ils doivent être 'désactivés'. S’ils restent actifs, ils peuvent parasiter les apprentissages, le comportement, ou la posture, un peu comme une appli qui tourne en arrière-plan et ralentit votre téléphone."
La technique des Retained Neonatal Reflexes (RNR) — ou réflexes primitifs retenus en français — est une approche utilisée en chiropraxie pédiatrique et en neurodéveloppement fonctionnel. Elle repose sur l’idée que certains réflexes primitifs (aussi appelés réflexes néonataux) devraient disparaître naturellement dans les premiers mois ou années de vie, mais qu’ils peuvent parfois persister au-delà de leur durée normale, ce qui pourrait perturber le développement moteur, émotionnel ou cognitif de l’enfant (et parfois de l'adulte).
Certains chiropracteurs considèrent que ces réflexes persistants peuvent être détectés et réintégrés par des stimulations spécifiques du système nerveux, par exemple :
Ajustements vertébraux doux (surtout chez l’enfant)
Exercices moteurs spécifiques (mimant les mouvements liés au réflexe)
Stimulation sensorielle ciblée
Objectif : aider le cerveau à "maturer" les connexions nécessaires pour inhiber ces réflexes, favorisant ainsi un meilleur développement global
Ce qu’il faut savoir
Cette approche est controversée dans certains milieux scientifiques, car les preuves cliniques solides restent limitées, bien que certains praticiens rapportent de très bons résultats.
Elle est souvent utilisée dans le cadre de suivis globaux, incluant aussi ergothérapie, kinésithérapie, orthophonie, etc.